Le Magasin des Désirs Du Coeur 9
--> Toujours La Suite Du Feuilleton Autobiographique Et De Certaines Opinions Et Discussions Diverses Sur Un Peu Tout
Le Magasin des Désirs du Coeur
ou
Divers Fragments d'un Journal en Miettes-9
25 janvier 1999
Je fait tout d'abord mes salutations à tous et à toutes. Je n'ai (Heureusement, dirons certains? ) que relativement peu de choses susceptibles de bien meubler cette APAQ de début d'année. Je fais mes meilleurs souhaits de Bonne Année à tous et toutes (surtout ceux et celles à qui je ne les avais pas déjà faits) et je félicite celle qui doit l'être et ceux dont les compagnes doivent l'être pour avoir créé un peu plus de vie intelligente dans notre monde, en espérant que tout va bien pour les bébés, pour les mères courageuses et même (Soyons magnanimes... ) pour les pères enfin délivrés de l'angoisse (A moins que cela ne fasse juste que commencer... ) , en espérant que l'on voudra bien excuser mon retard car, lors de ma précédente contribution, je n'étais pas vraiment au courant d'où cela en était pour la plupart d'entre vous. Cela m'amène à constater que je me suis soigneusement tenu à l'écart du débat qui a rempli nos pages ces derniers mois concernant la décision de fonder une famille et d'avoir des enfants. Ce n'est pas que la question ne m'ait pas fortement interpellé, à une certaine époque, au moins, dans la vingtaine et le début de la trentaine, disons, mais... Mais, d'abord, je pense que cela est passé et, ensuite, je ne crois pas vraiment que la majorité des lecteurs de notre production collective soit vraiment intéressée à apprendre mes vues et mon cheminement précis concernant le sujet. Comme je ne crois pas vraiment qu'on le soit à mes amours, mes aventures, mes angoisses ou mes espoirs. Disons que, en ce moment, j'ai connu bien mieux, mais j'ai aussi connu pire, bien qu'il me semble que la pente soit légèrement descendante en ce moment précis.
(Note importante et tr`s relativiste du Beaulie contemporain; Là encore, la situation a bien chagé, et pour le mieux ici! J'aime et suis aimé. je souhaite, tr`s sincèrement, la même chose à tous et toutes. et quand `fonder une famille, eh bien, ce ne pourrait pas être pour tout de suite, mais on y resonge bien là, éventuellement. Le bonheur en amour change la perspective que l'on a sur bien des choses... ) .
Pour le reste, je m'occupe surtout de l'anthologie en cours (huit nouvelles proposées jusqu'ici, et plein d'autres de promises, mais il y a encore de la place... ) et d'ajouter parfois quelques pages à de parfois bien pitoyables manuscrits dans l'espoir d'en faire quelque chose de meilleur. Je suis passablement exigeant, du moins, il me le semble, envers moi-même, dans ce domaine très précis.
Et c'est à peu près tout.
Mais il me faut quand même signaler une longue soirée chaleureuse et passionnante passée avec l'un de vous à "refaire la SF Québécoise" , à heureusement "éclairer nos idées à la lumière de celles de l'autre" et à discuter de divers projets grandioses, dont notre ami vous entretiendra peut-être, en partie, dans sa propre livraison. Il met en forme quelques suggestions, disons... Au sortir de tout cela, je me suis demandé si notre homme, d'habitude assez discret et "monastique" , dans ses contacts avec les gens du milieu, n'était pas en train de donner sa chance à une véritable impulsion grégaire par trop refoulée durant toutes ces années. Franchement, je le lui souhaite à lui comme à nous. Ce monsieur nous est trop précieux pour uniquement se cantonner dans l'observation intelligente et la production des essais et fictions que nous apprécions tous. Et on recommence quant vous voulez, cher ami. (Note du Beaulieu contemporain: Depuis ce temps, même si on est toujours tr`s occupé, et lui encore plus que moi, a établi, lui et moi, nous avons établi une sorte de tradition de rencontres, de temps à autres, dans le Temps des Fêtes de Fin d'Année, le plus souvent, mais pas exclusivement... ).
La prétendue "affaire Clinton" ne mérite pas, quant à elle, tant de salive et d'encre. C'est assez pathétique de voir les Républicains s'agiter aussi ridiculement et désespérément, mais ils n'en sont pas à leur coup d'essai, voir pour Gerry Hart et quelques autres, et leur programme est tellement stupide, arriéré et dépourvue de la moindre idée intelligente, sans compter leur manque de candidats valables et un tant soit peu attirant pour autre chose que la droite dure et religieuse (Vraiment rien d'intéressant à opposer à ce brave Al Gore qui piaffe d'impatience dans la coulisse, avec tout ce qu'il faut pour plaire et se vendre à la partie raisonnable du bon peuple américain. ) de même que l'état (relativement) sain de l'économie américaine en ce moment (Les gens votent toujours, avant tout, après avoir jeté un coup d'oeil inquisiteur à leur portefeuille, surtout là-bas... ) , qu'ils essaient, ces messieurs de droite conservatrice, n'importe quoi, ou n'importe qui... (Note duBeaulieu contemporain: Et ce fut, très effectivement, le cas ici, mais le problème c'est le choc et le traumatisme à l'échelle d'une nation (voire du monde) qui ont suivi les tragiques évènements que l'on sait, et tout ce que cela a eu comme conséquence pour ramener et, surtout, maintenir les faucons rapces au pouvoir dans ce pays... Souhaitons-nous des temps meilleurs, plus apaisés, et des gens plus intelligents à la barre de ce qui reste, pour le meilleur et pour le pire, encore la plus grande puissance du monde et notre fort pesant voisin le plus proche. )Cela dure depuis des années, les Républicains sortent les affaires de moeurs, les Démocrates celles d'argent et d'abus de pouvoir. Et quelle hypocrisie dans cette "dénonciation" de pratiques courantes et plus que traditionnelles dans tous les pays, milieux et à tous les niveaux de sociétés et de gouvernements depuis l'aube des temps! Une simple fréquentation de ma part, lors de ma périodes dites "d'emplois par contrats gouvernementaux" , de quelques années du petit fonctionnariat québécois, aux niveaux les plus simples, basiques et même innocents me l'a amplement démontré. Et pendant ce temps d'anciens dirigeants du Chili et du Cambodge, aux mains couvertes de sang non encore séché, se pavanent impunément sur la scène mondiale et ne manquenes certes pas de défenseurs. Je me préoccupe assez peu de la vie privée ou intime des dirigeants dece monde (bien plus du sort des individus qu'ils "administrent" ou gouvernent) et préféreraient voir bien plus d'énergie dépensée dans la lutte contre les ou, au moins, la mise à l'écart des divers tyrans, fauteurs de guerre ou autres tueurs de population et vendeurs d'armes. Mais ces gens-là ont bien tous les amis puissants, toutes les protections et tout l'argent qu'il leur faut pour assurer leur tranquillité et leur protection. That's enough with that, passons à autre chose.
Donc, voici mots sur vos diverses listes , excellent ami de la Capitale Provinciale. Celle des auteurs de SF est fort bonne, et bien "songée" , assez dans mes propres préférences, quoique peut-être un peu traditionnelle (à l'exception notable de la présence de Stanislas Lem, toutefois) pour moi et je suis d'accord avec un nombre raisonnable des noms présents. Pour ce qui est d'une liste des meilleures séries télévisées, cela ne me serait probablement pas venu à l'idée d'en dresser une, mais je note tout de même avecsurprise (Découverte là! ) celle sur Henry VIII, que je n'ai donc jamais vue, tout en déplorant bien un peu l'absence de choses que j'aime beaucoup personnellement comme I, Claudius, par exemple, mais, encore là, il y a là des choix généralement fort valables. Merci également pour la liste de vos films de SF préférés. Celle des livres mainstream est aussi fort intéressante. Je n'ai pas lu les Hofstadter, D'Ormesson (mais j'en ai lu d'autres de lui) et Dennet présisément mentionnés. On a dit du bien du premier et je fais m'efforcer de mettre la main sur les autres. Je trouve Le Parfum un peu surestimé, comme roman, et son succès me semble plus un effet de mode qu'autre chose, mais je suis content qu'une autre personne que moi connaisse et apprécie correctement Pillars of the Earth de Ken Follett au Québec. Votre liste des meilleurs films est très personnelle, particulière et, donc, d'autant plus estimable et utile, je trouve. Je n'ai pas vu Raising Arizona, que vous signalez là. Any information about it? Et je vous fais mes salutations amicales.
Continuez à nous parler de BD de temps à autres, cher jeune homme de la région de Montréal, cela va bien m'aider à me tenir un peu mieux à jour. J'ai passablement délaissé le domaine depuis une dizaine d'années (trop cher, baisse d'intérêt, et de qualité parfois, quant à moi... ) , sauf pour mes auteurs préférés, que je continue à suivre régulièrement. Je bien suis content que vous soyez impressionné par Esther Rochon. Moi, je le suis depuis plus de vingt ans. Voilà une femme vraiment par trop sous-évaluée artistiquementpar certains et, certes, la personne la plus admirable et la plus généreuse que je connaisse. Et surtout, elle une très très grande écrivaine, toutes catégories considérées. ses livres, sous une apparente simplicité déroutante et une suprême élégance au point de vue de la forme, sont des plus riches qui soient quant au fond. Je peux les lire, relire et relire encore, découvrant toujours de nouveaux niveaux de profondeur, de splendeur, de finesse, d'intelligence, de réflexion, de beauté, d'émotion et de plaisirs. Il n'y a pas beaucoup d'autres écrivains dont je peux dire la même chose... Et je suis bien d'accord avec vous qu'il faut, généralement, avant tout partir de soi, de son propre vécu, de ses émotions, de ses expériences personnelles pour écrire une oeuvre réellement prégnante, vitale et importante, même s'il faut parfois considérablement travailler et transformer ensuite ce matériel essentiel et primordial. Pour ce qui est de la question de l'île déserte, je crois que les femmes que j'aime et ma bibliothèque seraient bien suffisantes à mon bonheur. et sur ce, je vous fais mes salutations.
Cher ami presque-trifluvien, j'espère que tout va bien et que vous apercevez enfin la lumière au bout du roman, voire qu'il est peut-être même terminé à l'heure qu'il est maintenant. Vos propos concernant le dernier dernier film de la série des Alien, celui de Jeunet, plus précisément, me donnent vaguement envie d'examiner d'un petit plus près pourquoi je suis parvenu, contre toutes attentes, à lui trouver lus que quelques qualités. Le scénario n'est pas terrible, le suspense, la tension et le rythme encore moins, et il ne reste guère que l'horreur, dont on sait déjà que je ne la considère pas, le plus souvent, comme un sentiment réellement utile ou attirant. Non, c'est bien autre chose,en fait... Ce film m'intéresse d'un point de vue... presque psychanalytique. En le considérant, disons, d'un regard féministe, c'est un film extrêmement... tordu qui peut, selon l'interprétation précise que l'on en fait, passer soit pour une oeuvre d'un féminisme fort et militant ou-et en même temps d'une épouvantable misogynie. On retrouvait une ambiguïté presque semblable avec-chez-dans le principal personnage féminin de La Cité des Enfants Perdus (la dure et brillante petite pré-adolescente) , mais je n'ai pas encore décidé si le réalisateur a un inconscient particulièrement chargé concernant les femmes, s'il se fout de la gueule des gens ou s'il est un féministe radical et bien subversif. Et m'expliquer là-dessus demanderait des pages et encore des pages que je n'ai pas les temps de produire en ce moment. Toujours est-il que cela m'a fait bien travailler les cellules et les synapses du cerveau, ce qui est souvent un très bon signe. Il y a peut-être plus là qu'il n'y paraît donc au tout premier abord. Et puis, j'aime tellement les scènes avec les Aliens sous l'eau, qui se révèlent finalement des créatures fichetrement aquatiques. Pour le reste, je trouve vos aptitudes au calme, au rationnel et à la dépassionnalisation particulièrement admirables. J'en aurais parfois bien besoin. Je vous salue, vous et votre compagne, et vous envoie mon affection.
Les divers problèmes professionnels évoqués par notre expert en fanzines de Québec, c'est l'histoire de ma vie. En effet, je suis arrivé trop tard et j'étais trop jeune pour véritablement participer à la création, enthousiaste, forcenée et ofrt ouverte à tous, de notre fonction publique provinciale et de notre système d'éducation moderne, ce qui fait que j'ai toujours travaillé à contrats (ou presque)et que l'on préférait toujours se passer de mes compétences professionnelles, parfois bien plus vaste que celles de mes confrères, que de me permettre de franchir Les Portes D'Or Sacrées de la permanence bureaucratique et syndiquée, avec emploi bien garanti pour longtemps. En fait, j'ai assez rapidement compris comment cela marchait... Pour le reste, j'ai beaucoup apprécié votre texte au titre de Migration et il me semble que, en l'arrangeant ou la modifiant ne serait-ce qu'un tout petit peu, cela pourrait donner une bonne nouvelle du genre de celles que l'on retrouve régulièrement dans XYZ ou Stop et même, en fait, que ce serait bien meilleur que la plupart des choses qui sont régulièrement dans les pages de ces revues littéraires. Je vous fais, à vous également, mes salutations bienveillantes.
Je souhaite également la bienvenue à notre "petit jeune nouveau" , que je crois pas vraiment connaître et au titre de contribution peut-être un peu trop auto-dépréciateur il me semble bien.
Je ne l'ai peut-être pas fait de manière suffisamment visible et audible, mais j'aimerais vous remercier encore, cher tout jeune et tout nouvel organisateur, pour le récent congrès Boréal et tout le travail que vous avez fourni pour assurere la tenue de cet événement. Mon réabonnement à votre estimable publication devrait bien vous parvenir à un moment donné. Je vous fais mes salutations distinguées.
Et toi, le plus cher des amis, encore félicitations pour votre novella parue dans cette anthologie de Fantasy au Fleuve Noir. Lisez-la donc vous autres, c'est... vraiment très particulier et intéressant. Continuez à écrire. Depuis le temps que je vous assure de la grande aqualité de ce que vous faites... Et je vous fais toutes mes amitiés.
Je termine cette bien courte en faisant mes salutations à tous les autres en attendant le plaisir de les lire dans quelques jours.
ou
Divers Fragments d'un Journal en Miettes-9
25 janvier 1999
Je fait tout d'abord mes salutations à tous et à toutes. Je n'ai (Heureusement, dirons certains? ) que relativement peu de choses susceptibles de bien meubler cette APAQ de début d'année. Je fais mes meilleurs souhaits de Bonne Année à tous et toutes (surtout ceux et celles à qui je ne les avais pas déjà faits) et je félicite celle qui doit l'être et ceux dont les compagnes doivent l'être pour avoir créé un peu plus de vie intelligente dans notre monde, en espérant que tout va bien pour les bébés, pour les mères courageuses et même (Soyons magnanimes... ) pour les pères enfin délivrés de l'angoisse (A moins que cela ne fasse juste que commencer... ) , en espérant que l'on voudra bien excuser mon retard car, lors de ma précédente contribution, je n'étais pas vraiment au courant d'où cela en était pour la plupart d'entre vous. Cela m'amène à constater que je me suis soigneusement tenu à l'écart du débat qui a rempli nos pages ces derniers mois concernant la décision de fonder une famille et d'avoir des enfants. Ce n'est pas que la question ne m'ait pas fortement interpellé, à une certaine époque, au moins, dans la vingtaine et le début de la trentaine, disons, mais... Mais, d'abord, je pense que cela est passé et, ensuite, je ne crois pas vraiment que la majorité des lecteurs de notre production collective soit vraiment intéressée à apprendre mes vues et mon cheminement précis concernant le sujet. Comme je ne crois pas vraiment qu'on le soit à mes amours, mes aventures, mes angoisses ou mes espoirs. Disons que, en ce moment, j'ai connu bien mieux, mais j'ai aussi connu pire, bien qu'il me semble que la pente soit légèrement descendante en ce moment précis.
(Note importante et tr`s relativiste du Beaulie contemporain; Là encore, la situation a bien chagé, et pour le mieux ici! J'aime et suis aimé. je souhaite, tr`s sincèrement, la même chose à tous et toutes. et quand `fonder une famille, eh bien, ce ne pourrait pas être pour tout de suite, mais on y resonge bien là, éventuellement. Le bonheur en amour change la perspective que l'on a sur bien des choses... ) .
Pour le reste, je m'occupe surtout de l'anthologie en cours (huit nouvelles proposées jusqu'ici, et plein d'autres de promises, mais il y a encore de la place... ) et d'ajouter parfois quelques pages à de parfois bien pitoyables manuscrits dans l'espoir d'en faire quelque chose de meilleur. Je suis passablement exigeant, du moins, il me le semble, envers moi-même, dans ce domaine très précis.
Et c'est à peu près tout.
Mais il me faut quand même signaler une longue soirée chaleureuse et passionnante passée avec l'un de vous à "refaire la SF Québécoise" , à heureusement "éclairer nos idées à la lumière de celles de l'autre" et à discuter de divers projets grandioses, dont notre ami vous entretiendra peut-être, en partie, dans sa propre livraison. Il met en forme quelques suggestions, disons... Au sortir de tout cela, je me suis demandé si notre homme, d'habitude assez discret et "monastique" , dans ses contacts avec les gens du milieu, n'était pas en train de donner sa chance à une véritable impulsion grégaire par trop refoulée durant toutes ces années. Franchement, je le lui souhaite à lui comme à nous. Ce monsieur nous est trop précieux pour uniquement se cantonner dans l'observation intelligente et la production des essais et fictions que nous apprécions tous. Et on recommence quant vous voulez, cher ami. (Note du Beaulieu contemporain: Depuis ce temps, même si on est toujours tr`s occupé, et lui encore plus que moi, a établi, lui et moi, nous avons établi une sorte de tradition de rencontres, de temps à autres, dans le Temps des Fêtes de Fin d'Année, le plus souvent, mais pas exclusivement... ).
La prétendue "affaire Clinton" ne mérite pas, quant à elle, tant de salive et d'encre. C'est assez pathétique de voir les Républicains s'agiter aussi ridiculement et désespérément, mais ils n'en sont pas à leur coup d'essai, voir pour Gerry Hart et quelques autres, et leur programme est tellement stupide, arriéré et dépourvue de la moindre idée intelligente, sans compter leur manque de candidats valables et un tant soit peu attirant pour autre chose que la droite dure et religieuse (Vraiment rien d'intéressant à opposer à ce brave Al Gore qui piaffe d'impatience dans la coulisse, avec tout ce qu'il faut pour plaire et se vendre à la partie raisonnable du bon peuple américain. ) de même que l'état (relativement) sain de l'économie américaine en ce moment (Les gens votent toujours, avant tout, après avoir jeté un coup d'oeil inquisiteur à leur portefeuille, surtout là-bas... ) , qu'ils essaient, ces messieurs de droite conservatrice, n'importe quoi, ou n'importe qui... (Note duBeaulieu contemporain: Et ce fut, très effectivement, le cas ici, mais le problème c'est le choc et le traumatisme à l'échelle d'une nation (voire du monde) qui ont suivi les tragiques évènements que l'on sait, et tout ce que cela a eu comme conséquence pour ramener et, surtout, maintenir les faucons rapces au pouvoir dans ce pays... Souhaitons-nous des temps meilleurs, plus apaisés, et des gens plus intelligents à la barre de ce qui reste, pour le meilleur et pour le pire, encore la plus grande puissance du monde et notre fort pesant voisin le plus proche. )Cela dure depuis des années, les Républicains sortent les affaires de moeurs, les Démocrates celles d'argent et d'abus de pouvoir. Et quelle hypocrisie dans cette "dénonciation" de pratiques courantes et plus que traditionnelles dans tous les pays, milieux et à tous les niveaux de sociétés et de gouvernements depuis l'aube des temps! Une simple fréquentation de ma part, lors de ma périodes dites "d'emplois par contrats gouvernementaux" , de quelques années du petit fonctionnariat québécois, aux niveaux les plus simples, basiques et même innocents me l'a amplement démontré. Et pendant ce temps d'anciens dirigeants du Chili et du Cambodge, aux mains couvertes de sang non encore séché, se pavanent impunément sur la scène mondiale et ne manquenes certes pas de défenseurs. Je me préoccupe assez peu de la vie privée ou intime des dirigeants dece monde (bien plus du sort des individus qu'ils "administrent" ou gouvernent) et préféreraient voir bien plus d'énergie dépensée dans la lutte contre les ou, au moins, la mise à l'écart des divers tyrans, fauteurs de guerre ou autres tueurs de population et vendeurs d'armes. Mais ces gens-là ont bien tous les amis puissants, toutes les protections et tout l'argent qu'il leur faut pour assurer leur tranquillité et leur protection. That's enough with that, passons à autre chose.
Donc, voici mots sur vos diverses listes , excellent ami de la Capitale Provinciale. Celle des auteurs de SF est fort bonne, et bien "songée" , assez dans mes propres préférences, quoique peut-être un peu traditionnelle (à l'exception notable de la présence de Stanislas Lem, toutefois) pour moi et je suis d'accord avec un nombre raisonnable des noms présents. Pour ce qui est d'une liste des meilleures séries télévisées, cela ne me serait probablement pas venu à l'idée d'en dresser une, mais je note tout de même avecsurprise (Découverte là! ) celle sur Henry VIII, que je n'ai donc jamais vue, tout en déplorant bien un peu l'absence de choses que j'aime beaucoup personnellement comme I, Claudius, par exemple, mais, encore là, il y a là des choix généralement fort valables. Merci également pour la liste de vos films de SF préférés. Celle des livres mainstream est aussi fort intéressante. Je n'ai pas lu les Hofstadter, D'Ormesson (mais j'en ai lu d'autres de lui) et Dennet présisément mentionnés. On a dit du bien du premier et je fais m'efforcer de mettre la main sur les autres. Je trouve Le Parfum un peu surestimé, comme roman, et son succès me semble plus un effet de mode qu'autre chose, mais je suis content qu'une autre personne que moi connaisse et apprécie correctement Pillars of the Earth de Ken Follett au Québec. Votre liste des meilleurs films est très personnelle, particulière et, donc, d'autant plus estimable et utile, je trouve. Je n'ai pas vu Raising Arizona, que vous signalez là. Any information about it? Et je vous fais mes salutations amicales.
Continuez à nous parler de BD de temps à autres, cher jeune homme de la région de Montréal, cela va bien m'aider à me tenir un peu mieux à jour. J'ai passablement délaissé le domaine depuis une dizaine d'années (trop cher, baisse d'intérêt, et de qualité parfois, quant à moi... ) , sauf pour mes auteurs préférés, que je continue à suivre régulièrement. Je bien suis content que vous soyez impressionné par Esther Rochon. Moi, je le suis depuis plus de vingt ans. Voilà une femme vraiment par trop sous-évaluée artistiquementpar certains et, certes, la personne la plus admirable et la plus généreuse que je connaisse. Et surtout, elle une très très grande écrivaine, toutes catégories considérées. ses livres, sous une apparente simplicité déroutante et une suprême élégance au point de vue de la forme, sont des plus riches qui soient quant au fond. Je peux les lire, relire et relire encore, découvrant toujours de nouveaux niveaux de profondeur, de splendeur, de finesse, d'intelligence, de réflexion, de beauté, d'émotion et de plaisirs. Il n'y a pas beaucoup d'autres écrivains dont je peux dire la même chose... Et je suis bien d'accord avec vous qu'il faut, généralement, avant tout partir de soi, de son propre vécu, de ses émotions, de ses expériences personnelles pour écrire une oeuvre réellement prégnante, vitale et importante, même s'il faut parfois considérablement travailler et transformer ensuite ce matériel essentiel et primordial. Pour ce qui est de la question de l'île déserte, je crois que les femmes que j'aime et ma bibliothèque seraient bien suffisantes à mon bonheur. et sur ce, je vous fais mes salutations.
Cher ami presque-trifluvien, j'espère que tout va bien et que vous apercevez enfin la lumière au bout du roman, voire qu'il est peut-être même terminé à l'heure qu'il est maintenant. Vos propos concernant le dernier dernier film de la série des Alien, celui de Jeunet, plus précisément, me donnent vaguement envie d'examiner d'un petit plus près pourquoi je suis parvenu, contre toutes attentes, à lui trouver lus que quelques qualités. Le scénario n'est pas terrible, le suspense, la tension et le rythme encore moins, et il ne reste guère que l'horreur, dont on sait déjà que je ne la considère pas, le plus souvent, comme un sentiment réellement utile ou attirant. Non, c'est bien autre chose,en fait... Ce film m'intéresse d'un point de vue... presque psychanalytique. En le considérant, disons, d'un regard féministe, c'est un film extrêmement... tordu qui peut, selon l'interprétation précise que l'on en fait, passer soit pour une oeuvre d'un féminisme fort et militant ou-et en même temps d'une épouvantable misogynie. On retrouvait une ambiguïté presque semblable avec-chez-dans le principal personnage féminin de La Cité des Enfants Perdus (la dure et brillante petite pré-adolescente) , mais je n'ai pas encore décidé si le réalisateur a un inconscient particulièrement chargé concernant les femmes, s'il se fout de la gueule des gens ou s'il est un féministe radical et bien subversif. Et m'expliquer là-dessus demanderait des pages et encore des pages que je n'ai pas les temps de produire en ce moment. Toujours est-il que cela m'a fait bien travailler les cellules et les synapses du cerveau, ce qui est souvent un très bon signe. Il y a peut-être plus là qu'il n'y paraît donc au tout premier abord. Et puis, j'aime tellement les scènes avec les Aliens sous l'eau, qui se révèlent finalement des créatures fichetrement aquatiques. Pour le reste, je trouve vos aptitudes au calme, au rationnel et à la dépassionnalisation particulièrement admirables. J'en aurais parfois bien besoin. Je vous salue, vous et votre compagne, et vous envoie mon affection.
Les divers problèmes professionnels évoqués par notre expert en fanzines de Québec, c'est l'histoire de ma vie. En effet, je suis arrivé trop tard et j'étais trop jeune pour véritablement participer à la création, enthousiaste, forcenée et ofrt ouverte à tous, de notre fonction publique provinciale et de notre système d'éducation moderne, ce qui fait que j'ai toujours travaillé à contrats (ou presque)et que l'on préférait toujours se passer de mes compétences professionnelles, parfois bien plus vaste que celles de mes confrères, que de me permettre de franchir Les Portes D'Or Sacrées de la permanence bureaucratique et syndiquée, avec emploi bien garanti pour longtemps. En fait, j'ai assez rapidement compris comment cela marchait... Pour le reste, j'ai beaucoup apprécié votre texte au titre de Migration et il me semble que, en l'arrangeant ou la modifiant ne serait-ce qu'un tout petit peu, cela pourrait donner une bonne nouvelle du genre de celles que l'on retrouve régulièrement dans XYZ ou Stop et même, en fait, que ce serait bien meilleur que la plupart des choses qui sont régulièrement dans les pages de ces revues littéraires. Je vous fais, à vous également, mes salutations bienveillantes.
Je souhaite également la bienvenue à notre "petit jeune nouveau" , que je crois pas vraiment connaître et au titre de contribution peut-être un peu trop auto-dépréciateur il me semble bien.
Je ne l'ai peut-être pas fait de manière suffisamment visible et audible, mais j'aimerais vous remercier encore, cher tout jeune et tout nouvel organisateur, pour le récent congrès Boréal et tout le travail que vous avez fourni pour assurere la tenue de cet événement. Mon réabonnement à votre estimable publication devrait bien vous parvenir à un moment donné. Je vous fais mes salutations distinguées.
Et toi, le plus cher des amis, encore félicitations pour votre novella parue dans cette anthologie de Fantasy au Fleuve Noir. Lisez-la donc vous autres, c'est... vraiment très particulier et intéressant. Continuez à écrire. Depuis le temps que je vous assure de la grande aqualité de ce que vous faites... Et je vous fais toutes mes amitiés.
Je termine cette bien courte en faisant mes salutations à tous les autres en attendant le plaisir de les lire dans quelques jours.
Ecrit par René Beaulieu, le Lundi 10 Octobre 2005, 21:27 dans la rubrique Textes.