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Une Vie Et Des Rêves
--> Relation De Mes Premières Amours Avec La Science-Fiction
Il y a de cela quelques années, il m'est apparu à la fois utile et fort plaisant de partager avec d'autres gens (des lecteurs et lecteures de SF et des genres de l'Imaginaire en général, tout comme moi) mon expérience personelle de la découverte juvénile de cet univers, dans ce qu'elle pouvait avoir qui nous reliait, eux et moi. Et d'écrire quelques paragraphes sur l'expérience affective, psychologique et sociologique de la vie d'un jeune garçon d'une petite ville du Québec dans les années soixante et quelques. Cet article, publié dans le premier numéro de la revue Ailleurs de Pierre-Luc Lafrance, fut fort bien acceuilli, à l'époque, et me donna l'envie de lui donner, éventuellement, des suites, encore qu'à l'état de projet en ce moment mais...

Reste que ce texte me plait toujours autant et que le désir de faire lire aux chemineurs et explorateurs de mon blog me semble une bonne idée. Alors, voici la chose...

À vous de me dire si j'ai bien fait de vous offrir à nouveau cette plongée nostalgique dans le passé d'un créateur... et d'un chercheur et amant de l'Imaginaire...

Bonne lecture.



Une Vie Et Des Rêves


Une inflation de l'égo d'un écrivain


Je suis né le 4 juin 1957 au Québec, à Montmorency, pour être exact, et n'en ai pas beaucoup bougé depuis. Dès le plus tendre des âges, je fus exposé au rayonnement de l'Imaginaire, tant par sa varité de la "conjecture rationelle" que par celle plus Fantastique.

Cela marque.

J'ai encore aujourd'hui un souvenir vivace (et parfois ému) non pas de mes lectures (Je ne savais pas encore lire... ) , mais de mes visions d'une bande-dessinée hebdomadaire publié dans le quotidien _Le Soleil_ de Québec au tout début des années 60, intitulée _Capitaine Tempête_ , qui était une sorte de Space Opera d'origine Italienne ou Espagnole complètement fou et grouillant, avec astronautes, robots, fusées, extraterrestres superbes et effrayants, technologies étranges... C'était une sorte de _Météor_ sous acide, si l'on veut. Et j'éprouvai déjà alors, en partie, le potentiel de terreur et d'émerveillement que peut offrir le genre.

Mais comme je n'ai jamais retrouvé trace de cette oeuvre depuis (Je suis preneur, si jamais vous savez où on peut retrouver cela... ) , même si des gens de ma génération s'en souviennent parfois également, je peux difficilement faire des hypothèses précises, et surtout bien exactes, sur ce qu'elle valait vraiment et quelle serait maintenant ma réaction devant elle arrivé à mon âge vénérable. Mais donc, dès que le petit René sut à peu près lire (Ce qu'il aimait faire par dessus tout et qui était et demeure encore, pour lui, la plus pratique et la plus économique manière de découvrir le monde, les gens, l'univers, bref, de connaître, d'apprendre -Je suis un convaincu acharné de la valeur de l'acquisition de connaissances. - de voyager (dans sa tête, à tout le moins) et d'éprouver plein de sensations et sentiments les plus divers) , il se précipita sur toutes bande-dessinées se profilant à l'horizon de son regard.

Des tonnes de fascicules d'Artima, entre autres et le Journal de Tintin assez régulièerement remplirent ses mains, ses yeux , son esprit et son imagination à de textes et d'images à toutes les semaines. Il lisait de tout et dans tous les genres, mais il s'aperçut bien vite que sa préférence "naturelle" allait, encore une fois, aux "choses qui ne se peuvent pas encore mais qui pourraient devenir vraies un jour avec l'avancée de la Science" (Il était très rationaliste, plus qu'aujourd'hui probablement, même à cette époque fort tendre, tenait le surnaturel, avec fantômes, vampires et autres loups-garous, pour de pures et simples mensonges, faussetées et superstitions, dans la vie réelle, et des choses souvent pas très intéressantes dans la fiction. La Peur fictive l'indiférait plus souvent qu'autrement -Il a changé, de ce point de vue. - et l'Horreur le dégoûtait vaguement et, surtout, ne lui semblait d'aucune utilité pratique ou valeur artistique -Il n'a pas changé beaucou ici. On peut le déplorer. ) , et souvent en émerveillement ou même extase (mais pas dénié d'un certain esprit critique, même à l'époque) devant cette même Science et ses résultats, pratiques ou très spéculatifs, aux vertues de laquelle il croyait déjà fermement à l'époque, (Il y croit un rien un peu moins aujourd'hui ou, plutôt, pas de la même manière... Il est devenu encore plus septique et interrogateur dans sa Foi là. ) et appréciait parfois également, mais bien moins à l'époque, aux choses qui ne se pouvaient vraiment pas et relevaient donc du surnaturel, du Fictif total et du Fantastique proprement dit. La peur, répétons-le, n'était pas son sentiment préféré, l'Horreur l'indifférait souvent, ou même pire, et surtout tout cela lui semblait beaucoup plus difficile à admettre comme possible (même seulement hypothétiquement et durant le temps de la lecture) et à aborder comme genre que la conjecture scientifique rationelle. Paradoxalement, il s'intéressait beaucoup plus aux mythes, religions, contes et légendes, parceque là, il savait bien que ce n'était que cela, des histoires que les gens s'inventaient et se racontaient dans le but de s'expliquer le monde, de le comprendre, ou encore pour des raisons morales, distrayantes ou éducatrices et formatives. Bref, c'était de "la Fable" et cela remplissait parfaitement son objectif de comparaisons, exemples, paraboles et accès au Rêve dans son expression non rationnalisé. Cela puisait aux mêmes sources que le Rêve éveillé ou en état de sommeil, qui était, et reste, parfois, une des activités préférés de notre jeune garçon qui ne savait pas encore ce qui l'attendait.

Le tout, cette dichotomie entre l'Imaginaire irrationnel et l'autre, un rien plus logique et surtout rationnalisé ou ayant "les apparences" de la rationalité, s'est bien rééquilibré depuis et j'aime presque autant et également la SF, le Fantastique et la Fantasy maintenant.

Donc tout y est passé (Luc Orient, Dani Futuro, -Dont la petite brune ressemblait à une de ses cousines dont il était plus ou moins amoureux et qui lui était pas toute à fait indifférente, semble-t-il... Bien jolis souvenirs là. Il ne l'a pas revue depuis plus de 20 ans, mais a même encore sa photographie, dans son portefeuille ou ailleurs, avec celles des autres dames qu'il a aimé ou dont il fut aimé... ;-) - Cosmos, Météor, Atome Kid (publication que j'ai toujours trouvé bien moins bonne et intéressante que les autres) , Jet Logan, les Comics Américains traduits au Québec, mais pas Blake Et Mortimer, car c'était légèrement avant son époque) , et ensuite ce furent les albums (Valérian, Bob Morane, et les autres) .

Pour lui faire passer une journée superbe (encore mieux que d'aller jouer avec ses amis ou couysins, faire du hockey en bottes ou du footbal) , et le faire tenir tranquille (mais il ne causait vraiment pas grand trouble à l'époque et prenait même soin de son petit frère et aidait sa mêre de temps en temps) tout ce que l'on avait à faire avec René, c'était de lui donner quelque chose à lire, une bande-dessinée ou, plus tard, un livre, et là, on le "perdait" complètement pour des heures et des heures... Il fallait d'ailleurs, une fois parti, parfois monter des expéditions pour le ramener aux réalités du monde matériel (Il s'isolait souvent dans un coin retiré et tranquille pour lire... ) pour qu'il conscente à s'alimenter ou bien à aller dormir là.

Évidemment, comme tous les enfants de la télévision, j'étais également plus que très exposé, c'est le cas de la dire, à ce média et alors j'y découvrais vraiment des trésors (peut-être bien trop magnifiés par la distance temporelle et la mythification du souvenir) avec les diverses séries et films, le plus souvent très fauchés, mais, lui semblait-il alors, bien débordants d'Imaginaire, qui y passaient (Visions de La Quatrième Dimension, d'Au-Delà Du Réel, de The Avengers (Je suis un amoureux passionné de Diana Rigg depuis) et des autres séries anglaises comme The Champions, et découverte également, lors de leur toute première saison d'un épisode de Star Trek (C'était, ou bien Where No Man Has Gone Before ou The Menagerie, un de ceux qui avaient un look très années 50 ou Fobbidden Planet (Un grand choc, ce film, quand visionné à la télévision) , il me semble) en Anglais, chez sa cousine, en Ontario, un épisode dont il ne comprit pas un traître mot, mais qui l'émerveilla et le terrifia tout à la fois au-delà de tout ce qu'il croyait bien possible sur le petit écran de l'époque. Mais notons quand même qu'il n'allait pratiquement jamais au cinéma, un divertissement qui était beaucoup trop cher, presque inconnu, surpeuplé, trop bruyant, étrange et, en plus ne l'intéressait pas vraiment (Le plaisir de la salle grouillante étant vraiment très relatif pour lui... ) .

À part pour les jeux communs, l'école et "le social" , il était habituellement un grand solitaire qui préférait le "splendide isolement" et le "flegme" tout britannique à la cohue et à l'hystérie grouillante des gens de son âge, et préférait nettement "socialiser" , parler et fréquenter les adultes que les enfants.

En fait,à part une ou deux choses sans intérêt imposé par des activités scolaires, son premier film visionné en salle reste bien _La Planète Des Singes_ et ce fut alors un gros choc.

À partir de ce moment, ces préjugés cinématographiques disparurent (En dépit des déclarations contraires de certaines personnes bien connues du milieu... ) , mais graduellement, et aussi très lentement, d'abord (pour les raisons déjà évoquées) , puis vers ses dix-huit ans il en était arrivé au niveau du cinéfile très exigeant et régulier (Mais j'anticipe un peu là) .

Il découvrit les livres, sa plus proche approximation du paradis, avec les femmes, vers les 4 ou 5 ans (Son premier roman était Québécois et Historique et contait les aventures du Sieur Charles-Lemoyne D'Iberville, qui mettait alors des peignées mémorables aux Anglais avant la Conquête, mais ce ne fut vraiment pas cette oeuvre précise qui le décida à se lancer vraiment dans la lecture des pages sans images) , et à partir de là, ce fut un véritable Saut Quantique pour lui, car il découvrit rapidement que la lecture des livres, c'était encore mieux, que c'était plus divers, sérieux et adulte et, surtout, qu'alors on imaginait et inventait autant, et même bien plus, dans sa tête (On construisait, ou reconstruisait tout ce que l'on lisait (personnages, décors, évènements, émotions) , avec les et à partir des matériaux de l'auteur, oui, mais aussi avec les siens propres et personnels. ) ce que l'on lisait alors.

Et cela, c'était bien meilleur!

Donc,il commença à lire sur une allure effènée, des livres pour jeunes souvent, d'abord, mais pas que, bien entendu. Et avec une préférence (mais pas une exclusivité) pour l'Imaginaire, l'Histoire et l'Aventure (Et les bouquins sur l'Histoire et la Mythologie (Il était et reste un amateur passionné de ces domaines. ) et également la vulgarisation scientifique (surtout l'astronautique et l'astronomie) . Il entreprit d'épuiser le potentiel d'ouvrages intéressants, pour lui, de toutes les bibliothèques scolaires et municipales à sa portée, au rythme bien régulier de 3 ou 4 romans par semaine.

J'ai donc lu ainsi un bonne partie des Marabout Junior, Pocket Marabout, Presses De La Cité, quelques Hachette et Bibliothèque Verte, et pratiquement tous les Bob Morane et Doc Savage, Captain W. E. Johns (surtout les Rois Des Étoiles) , un peu de Jules Verne, une bonne partie des Mame Rouges, et plein plein d'autres choses) et je commençais également à acheter gradullement des livres pour moi, les bibliothèques ne suffisant vraiment pas ou plus (Parmi mes premières acquisitions, on trouvait les trois romans de Space Opera de Joseph Green aux Éditions Des Deux-Coqs D'Or (Des juvéniles qui se rapprochaient de ceux d'Heinlein à l'époque) qui me frappèrent particulièrement, à l'époque, par leur force d'évocation et leur originalité comparé aux autres livres pour jeunes, (Eh, il y avait _des filles_ dans l'action, et à égalité avec les gars, et j'aimais alors particulièrement cela! ) que j'ai encore! ) . Cela ne m'empêchait pas de mener une "vie normale" avec sports (Hockey (bon compteur, mais patineur très médiocre) , baseball (très moyen comme frappeur) , football américain (là, par contre... ) , études et le reste.

Et comme j'étais très bon Français et avais donc de l'Imagination et surtout aimais énormément raconter des histoires (Quand on jouait entre gamins, c'était toujours moi qui prenait la direction des choses et inventait les personnages, scénarios et décors imaginaires de nos aventures, même si j'étais plutôt du genre tranquille, solitaire et toujours dans un livre, comme déjà dit auparavant plus haut ) , l'école me donna rapidement l'occasion d'écrire et de raconter des histoires, dont certaines étaient déjà des "choses de SF" (Je me souviens d'une description de la découverte d'une cité sous-marine écrite vers 5 ans en première année) . Le syndrome du premier de classe quoi!

Et vers cette époque se produisit un deuxième évènement qui allait avoir bien des répercussions, mais plus tard, et à long terme là: je vendis mon premier texte écrit!

Je narre ici, plus ou moins rapidement et encore moins heureusement, quoique avec un attendrissement et un amusement rétrospectifs bien réels, la chose. Donc, en troisième année, j'avais 8 ans, j'étais à nouveau amoureux (L'histoire de ma vie là! ;-) ) , de mon instutrice une superbe jeune fille dans la vingtaine avec de très longs et superbes cheveux bruns lui allant jusqu'aux fesses, des minijupes complètement bien affolantes et même des bottes en cuir, donc un véritable fantasme fort joli. Et en plus, elle m'aimait beaucoup (Soyons exact, j'étais vraiment son chouchou, je crois bien... ) .

Un matin, elle nous annonça qu'elle voulait que l'on écrive tous un poème. Je ne savais même de quoi il s'agissait, ou plutôt comment on faisit cela. Elle nous expliqua le truc, les rimes et les pieds qu'il fallait compter et, pour relever le défi (et lui faire plaisir) je m'y suis mis (comme les autres) , mais avec une attention et soin particuliers. J'ai donc alors fait un petit quelque chose sur le Fleuve St-Laurent écrit sur le coin de mon bureau et le lui ai donné. Elle trouva cela très bon, elle était contente (C'était bien l'essentiel là. ), et je n'y pensai plus. Mais...

Il y avait, à l'époque, une sorte de concours régional d'oeuvres littéraires pour les étudiants de 5 à 18 ans, couvrant toutes les écoles de la Côte de Beaupré, une dizaine de petites municipalités. Et elle leur envoya donc mon truc là. Ce qui fait que, quelques semaines plus tard, on m'apprit, à grande stupéfaction, et presque terreur là, que j'étais finaliste pour le Grand Prix donné au meilleur texte et que je vais aller devoir lire la foutue chose dans une salle remplie de près de 2000 personnes.

Et du coup, je freakai totalement (J'étais assez timide, en public, alors... ) , angoissai complètement. Mais je voulais faire plaisir aux gens et puis, en plus, qu'il y avait des prix, dont certains monétaires, qui représentaient quelque chose d'intéressant, en fait une fortune, à l'époque, pour moi dont l'argent de poche était de $0.25 ou de $1.00 par semaine, car on était toujours pas vraiment riche, même si on ne manquait de rien.

Je compromisai donc: j'allais bien me présenter au truc, mais avec un mal de gorge et un extinction de voix complète et une gentille demoiselle, plus âgée que moi, allait lire le truc pendant que je serais planté là comme un poteau... Les organisateurs acceptèrent. On alla au truc. Je fus brutaement séparé de mes parents, installé tout seul dans la salle avec et au milieu de tous les autres heureux concurents élus (et complètement éconnus de moi) , et cela commenca... et dura des heures et des heures ce me semble-t-il encore...

Vint mon tour et je grimpai sur la scène, les jambes tremblantes. La chose se déroula, mais je m'en apercevais à peine, tellement j'étais dans un état second. Un tonnerre d'applaudissements quand la toture est enfin terminée, comme pour tout le monde d'ailleurs. Je redescendis, des copains d'école (et leurs parents) me félicitèrent (Je ne m'étais même pas aperçu qu'ils étaient là... ) . Tout le monde était très fier de moi (Pour quelle raison, bon sang? ). Mais je n'avais alors qu'une seule et unique idée: me sortir de là au plus vite. On se retrouva dehors où je fus malade comme un chien, à ma grande honte, mais put alors bien relâcher un peu de la tension.

Et une semaine plus tard, alors que je m'efforçais d'oblitérer cette expérience très traumatisante pour moi, on m'apprit que, non, je n'avais donc pas eu le Premier Prix (Avec des adolescents de 12 à 18 ans compétitionnant avec moi, cela aurait vraiment été bien surprenant) mais que j'avais bien réellement eu, par contre, le Deuxième, et que cela me méritait donc un joli diplôme à mettre au mur, un stylo de grande qualité et plaqué or et, surtout, un chèque de $5.00 pour moi tout seul. Ce fut ma première vente officielle donc. Et je n'écrivis plus de poèmes jusqu'à mes 17 ou 18 ans!

Mais cela m'avait prouvé encore quelque chose d'important, si besoin était (J'avais déjà eu les témoignages de mes professeurs et mes copains d'école là-dessus) , très précisément, que je savais et pouvais écrire un brin, et que cela pouvait me permettre de communiquer avec plein de monde. Et que j'appréciais beaucoup cela.

Comme de raconter des histoires par écrit.

Et comme j'aimais _vraiment_ cela, écrire et communiquer, mon destin était donc bien tracé, peut-être même malgré moi, mais je ne le savais pas encore!
Car une deuxième importante révélation restait à venir!

René Beaulieu
Ecrit par René Beaulieu, le Mardi 6 Septembre 2005, 16:06 dans la rubrique Textes.

Commentaires :

Pierre-Luc
07-09-05 à 01:23

Corrections

En fait, la première version de cet article est paru dans le premier numéro du fanzine Ailleurs, pages 40 à 48.

 
clifford
07-09-05 à 18:41

Re: Corrections

Cher Pierre-Luc.

Mes excuses les plus plates, sincères, complètes et totales là.

Tu as bien raison et j'étais complètement "perdu dans l'Ozone" quand j'ai rédigé mon texte de présentation. Et je ne suis pas allé véréfier de visu...

En plus, pour des raisons étranges (et que je ne comprends guère) , je mélange toujours le titre de ta revue et celui de la revue de Claude Mercier.

L'Äge sans doute là, fait son opeuvre, comme pour bien d'autres choses...

Je rectifie la chose immédiatement.

Merci de l'avoir signalé et en espérant que tu me pardonnes.

Amitiés Complètes Mais Bien Contrites.
René.

 
Carfy
11-09-05 à 08:32

Yé ! On sent bien que tu as pris du plaisir à écrire tes souvenirs et j'espère que ce n'est pas fini. On attend la suite. :)

Je crois qu'on est tous passés par là : tomber en amour avec sa "maîtresse" d'école. Héhé !